Le lac de l’oubli.
Cela faisait des heures qu’elle suivait
Les pas de ceux qui la précédaient
Le sac à dos butait contre ses reins
Au rythme d’une marche sans fin
Autour d’elle un grand désert blanc
Une fine poussière soulevée par le vent
Venait en boucher l’horizon, Ã foison
D’un chemin emprunté, par dérision
Au fil du temps, elle avait appris la lassitude
De ne retrouver, ni les mots ni les phrases
C’était à la fin devenue une habitude
De se laisser emporter par pégase
Dans les nuages, là haut plus de raccourci
Les souvenirs et les pensées à jamais envolés
Egarés pour toujours dans cette blancheur immaculée
Où ils finirent par s’échouer sur le lac de l’oubli.
04-09-2007 Texte recorrigé ce 07.09.07 Thème d’un atelier d’écriture L’image provient de ce site : http://lungta.free.fr/blog/index.php?Illusion
serais tu tombée dans le lac?? lol!! (((-: non des déserts blancs ça existe!! peut-être l’Artique?? (((-;
Oui, j’y suis tombée pour me rafraîchir de la canicule lol
« Ké Calor »
Elle m’a fait déserté le pc, et en cet instant avec 22° j’ai un pull sur le dos, comme quoi tout est relatif.
Bisous
Sous le soleil
brulure impitoyable
la danse du simoun
plisse le désert
qui de jaune tourne au blanc
:-))
Bravo pour ton poème, très joli! Que devient on sans souvenirs ni pensées ?
Merci pour ce joli commentaire.
égarements ordinaires:
tous en déserts
solitaires
on erre
…
Le désert un de mes sujets favoris. Je le vois tout blanc, n’est ce pas étrange ? 🙂