Corps à corps
Ma main glisse sur sa peau
Ma bouche s’est emparée de ses mots
Mes seins ont effleuré ses abords
Et se sont soudés à son corps.
Ils glissent, se mélangent
Tétons contre le mât d’un ange
Combats de deux pointes acérées
Exacerbées de désirs passionnés
Son sourire un cadeau
Son visage
Un merveilleux rivage
Que j’aime explorer aveuglément
Au son de la musique de ses gémissements
Ses yeux audacieux
M’entraînent dans un vertige périlleux
Où il m’emprisonne par ses sens
M’emportant dans une spirale de jouissances
Où je consens à y perdre mon âme
En y mettant cette passion qui nous enflamme.
2006
"Les chiens ont des maîtres, les chats ont des serviteurs. "Dave Barry
"Petit à petit, les chats deviennent l’âme de la maison." Jean Cocteau
Filamots 
A travers ces mots on voit, on ressent, on se laisse emporter… 🙂 c’est sensuel, subltil, et pudique à la fois : magnifique 😛
Merci pour ces mots, je ne m’y attendais pas du tout 🙂
Je peux continuer à écrire alors ? dans le même style ?
J’ai mis au hasard, d’autres poèmes avec la crainte de heurter un petit peu. Même si de grands écrivains comme Apollinaire, Verlaine, ou Rimbaud, Robert Louys ont été bien plus audacieux.