Heures féériques
J’aime toutes ces clairières érotiques,
Evoquées de ci de là, heures féériques,
Où l’imagination prend le pas
Sur le verbe évoqué.
Poète, ouvre moi tes bras,
C’est sensuel à croquer !
Ouvre un pan de ma robe
Est ce le vent ou bien une main ?
Qui de la paume enrobe
Le tissu de satin.
Ouvre une parenthèse
Le temps juste un instant
De sentir qu’une bouche s’ouvre
Comme une porte qu’on entr’ouvre
Sur l’inconnu, sur un souffle,
Une attente qui emmitoufle
Un désir de volupté, des sens
S’ouvre, se découvre
© freesia 19.03.07