Les BABELUTTES DE LILLE, spécialité Flamande, sont des bonbons tendres au goût de caramel. En voici la recette…Mais Chut….
Ingrédients: 250g de sucre en poudre, 2,5dl de crème fraîche, 30g de beurre ou de margarine, 60g de miel liquide, 1 bâton de vanille.
Préparation: Mélanger les ingrédients dans une casserole et chauffer à feu doux jusqu’à ce que tout soit fondu. Monter la flamme tout en tournant, laisser devenir un caramel blond foncé. Lorsqu’une goutte de caramel plongé dans un bol d’eau très froide durcit, les babeluttes sont prêtes.
Poser la casserole dans de l’eau froide et verser le caramel sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier à pâtisserie. Prendre le papier par deux des bords pour faire rouler le caramel sur lui-même, un comme pour former un rouleau de caramel. Quand le caramel garde cette forme de rouleau, le laisser refroidir et couper les babeluttes au couteau. Emballer les bonbons dans des papiers plastiques afin qu’ils ne collent pas les uns aux autres.
Le regard de cette confiserie vu depuis la Belgique
Dites donc, là-bas au fond de la classe, les deux babeluttes, vous allez vous taire ou ça va barder. C’est pas la peine d’essayer de parler en stoemmelings, (traduction : en douce) on vous entend jusqu’à l’estrade ! En tous cas, vous serez de corvée frotteur toute la semaine.
Tout le monde sait ce qu’est une babelutte. C’est quelqu’un qui babbel ou qui bavarde. En ce qui concerne la célèbre confiserie de Furnes et de toute la côte belge, c’est juste le contraire. Le mot « babelutte » vient bien du néerlandais « babbelen » mais le « utte » final (et non la lutte finale) signifie « uit » qui marque la fin. La fin de la conversation. Ce qui veut dire texto : « bavarder terminé ». Car quand on suce une babelutte, il est impossible de parler. D’ailleurs, on ne parle pas la bouche pleine bien que, quand on suce quelque chose, il soit possible de faire des pauses. Oui, les pauses sont permises en ce qui concerne les grandes babeluttes en caramel torsadé emballées dans un joli papier qui permet de les passer d’une main à l’autre sans qu’elles restent jointes dans une supplique désespérée. Pour les petites babeluttes de 4 centimètres, il est impossible de pauser et même résolument déconseillé de parler, de porter un appareil dentaire à plaquettes et élastiques roses ou d’avoir été opéré des amygdales récemment sous peine de regretter amèrement d’avoir cédé à la tentation
Le goût des Belges est désormais un ouvrage à savourer sans modération.
Ecrit par Eric Boschman et Nathalie Derny aux éditions Racine, 192 pages, 34,95 euros dans toutes les bonnes librairies.
J’en ai jamais mangé! Mais j’aimerais bien y goûté!
Moi j’aime beaucoup, alors je les remplace ici en France par des caramels salés. Mais bon c’est tout de même pas pareil 🙂
Et les acheter sur internet, reviendrait trop cher. Peut être lors d’un voyage dans le Nord du pays ?
je vais m’empresser d’en faire, et d’en distribuer à la cantonade 😀 des petites de 4cm évidemment ! pour savourer et la douceur et le silence 😆
Si tu y arrives, faudra que tu me dises le résultat de cette expérience 🙂
Faire des bonbons, cela me tente, j’ose pas m’y mettre, trop gourmande 🙂 Surtout s’ils sont fait maison.
Pour un Sachet ,
Je suis Partant ,
Et pour un Peu ,
Un Brin Gourmand ,
Au Plaisir des Yeux ,
S’y ajoute le Goût ,
Et faute de Mieux ,
Au Fils du Temps ,
Je Mange le Tout.
NéO~
Comme je comprends, le gourmand 🙂