Illustration
Pascal Guignard – Le conte du voile
Parrhasios le Peintre offrit de combattre à Zeuxis le Peintre. Zeuxis hésitait à remettre en jeu son titre de meilleur peintre de la Grèce mais il céda à la vanité et accepta le duel.
Zeuxis le Peintre peignit des raisins. Il voulut les reproduire d’une façon si parfaite que les oiseaux fussent attirés. Il y parvint.
Il n’y a pas que la vue des hommes qui se fascine dans la perception et s’égare dans les rêves. La vue de tous les animaux s’abuse.
Un passereau, une colombe, un merle se précipitent à tire-d’aile sur la muraille où leur bec se brise.
Néanmoins ce fut Parrhasios le Peintre qui triompha de Zeuxis.
Parrhasios avait peint simplement sur la muraille blanche une toile blanche en lin.
Zeuxis se tourne vers lui. Il est fier d’avoir abusé les oiseaux. Sur le carrelage on voit les petits morceaux de bec brisés. Il s’écrie :
– Allez, à ton tour maintenant, Parrhasios. Montre-nous, derrière ton voile (linteum), la peinture que tu as faite !
Parrhasios sourit.
Zeuxis s’approche.
II avance la main, il cherche à prendre le voile entre ses doigts. Il ne touche que la paroi.
Dans un premier temps il comprend.
Dans un deuxième temps il réfléchit.
Dans un troisième temps il s’avoue vaincu.
***
Texte trouvé sur Internet.
Merci pour ce conte . Je ne sais pas si l’hyperréalisme fait partie de ma peinture préférée mais il est vrai que l’effet est souvent bluffant .
Bon week end
Bisous
Bonjour Gisèle,
Pour ce qui concerne le tableau, c’est un trompe-l’oeil. J’aurais pu en mettre d’autres, ce n’est pas ce qui manque comme trompe-l’oeil et j’adore. Tu en retrouveras d’autres lorsque je mettrai mes autres photos de Tchéquie et Bohême du Sud.
J’ai voulu trouver quelque chose qui aille avec le texte, et je dois dire que ce ne fut chose aisée pour piocher sur la toile quelque chose qui soit acceptable pour moi, c’est si subjectif. 🙂 Je dois avouer que ce n’était pas trop ce que je souhaitais, mais à défaut j’ai pas trouvé mieux. C’est long de chercher une image ainsi pour l’associer à un texte. Mais c’est mon choix 🙂 A l’occasion je mettrai celui qui dessine à terre ces fameux dessins si époustouflants et que j’ai si souvent vu à l’oeuvre à Bruxelles dans une des artères principales de la capitale, rue Neuve. Je lui ai même parlé, il y a de cela de nombreuses années. Depuis lors il a acquis une belle notoriété en Europe et je crois même ailleurs.
Je ferai un article à son sujet.
Bisous.
Bisous et bon dimanche à toi.
On peut berner un oiseau mais aussi un humain.La peinture peut paraître si réelle,c’est ce qui en fait le charme,un peu comme les « trompe l’oeil ».
Joli conte.Bon week-end Gene.Bisous.
Bonsoir Andrée,
Oui comme ceux déjà pris en photos en Tchéquie. Tu dois certainement connaître cet artiste de rue qui fait des peintures à même le sol, c’est vraiment si réaliste. A Bruxelles, je m’arrêtais au bord d’un trou fictif sous forme de peinture. Je m’en souviens si bien, et suis ébahie par autant de savoir-faire dans ce domaine du moins.
En Alsace aussi, j’ai vu dans la région d’Obernai, je dois en avoir des photos, des dames aux fenêtres qui ne sont que des trompe-l’oeil aussi.
Bisous
G.
Super ! Bonne fin de cette journée de vendredi Geneviève et agréable fin de semaine ! Bises.
Bonjour Colette et bon week-end 🙂
Bisous.
Bonjour et merci pour ce conte!
Bon WE
Bon week-end à toi aussi Fr@ne 🙂