Ecriture 5 – La lampe de la sagesse
A sa naissance Louise de son véritable prénom, n’arrive pas dans un monde féérique.
Secrètement son père la fait baptiser dans la foi protestante alors que celle de sa maman est catholique. Cette dernière lui glissait chaque année un peu avant Pâques une branche de buis entre ses vêtements. L’arrivée d’un bébé est peut-être une forme de loterie, quel que soit le nom que l’on puisse lui donner. Louise prouvera bien plus tard que c’est de soi que vient la force intérieure.
En 1900, elle s’enflamme pour Philippe Néel. Devenus amants, ils se marient quatre années plus tard. Son mari ne lui cherchera pas la petite-bête lorsqu’elle s’embarque pour la grande aventure en cette année 1911. Période qui durera 14 ans au lieu des 18 mois promis à son époux. Cette absence ne provoquera aucune cassure définitive entre les conjoints.
De lettres en lettres les mots s’étaient tissés entre eux et finissaient dans la liesse par se rencontrer.
Leur correspondance s’échangea régulièrement après la décision de ce grand voyage auquel Alexandra s’était préparée depuis très longtemps. Partir pour des contrées encore inexplorées. C’est sans aucun doute dans le coeur qu’elle accomplira son destin et ira à l’encontre de son exploration intérieure.
Outre sa pensée devenue profondément bouddhiste au fil des ans, elle a pour objectif d’aller à Lhassa. C’est en 1924 qu’elle y entre totalement incognito. Une personnalité à nulle autre pareille que cette femme osant ainsi braver le danger. Elle y entre déguisée en mendiante accompagnée de celui qui l’aura guidée jusqu’à cet endroit et lui-même sous le couvert de l’habit d’un moine. Elle ne pourra rester que quelques jours dans cette ville.
Malgré ses haillons affreux et sales, elle est encore trop propre et se fait repérer allant se laver les mains régulièrement. Ils parviennent fort heureusement à s’échapper indemnes.
A 69 ans, elle repart pour la Chine, y arrive en plein chaos d’une guerre sino-japonaise avec ses horreurs, ses drames, ses maladies, les famines. Elle apprend pendant cette période, la seconde guerre mondiale, le décès de son mari qui l’affecte profondément. Elle finit par rejoindre en 1946 l’Inde après bien des périples.
A presque 101 ans, cette grande voyageuse Alexandra David Néel surnommée « la lampe de la sagesse » s’en ira vers d’autres horizons.
Source : Documentation issue du net.
© freesia 20-04-2013J’ai souhaité rendre hommage à cette femme que j’admire beaucoup de par son courage, sa ténacité, son esprit d’entreprise dans un monde d’hommes. Sa vie ne fut pas rose, faite de luttes incessantes pour atteindre les buts qu’elle s’était fixés. Sa pensée mentale l’aura certainement beaucoup aidée durant toute sa vie où bien des sagesses l’auront accompagné à accomplir son chemin personnel.
Je crois avoir vu un film qui retraçait une partie de sa vie mais le titre ne me revient pas.
bises et bonne semaine.
Et, Geneviève, cet hommage est super bien rendu … bravo !
Bon dimanche à toi toute la journée !
Bisous.
Louise, c’est Alexandra David Nell Jill………….Je connaissais son histoire mais c’est normal, j’habité a côté de Digne les bains ou l’on loue sa vie et elle mérite bien……..c’etait une grande dame !!!!!!!!
un très bel hommage et quel courage a eu cette femme de réaliser son rêve mais les voix de la sagesse étaient sur elles, Dieu l’a sans doute beaucoup aidée
Je ne sais si elle croyait en Dieu, mais en tout cas avait adoptée les pensées bouddhistes. Il y a dans ce domaine tant de ramifications. L’essentiel c’est qu’elle ait pu aller au bout de ce rêve surtout à une époque où la femme n’avait guère droit au chapitre.
Bonjour Geneviève, je ne vois pas qui est cette Louise mais tu lui rend un très bel hommage ! Je te souhaite un excellent dimanche, jill
Bonjour Jill, La réponse se trouve dans mon texte 🙂
Je suis très en retard pour les commentaires, il va falloir que je rattrape 😉
A bientôt.