Mandrine – La magie des mots n° 11
La phrase à insérer : Cette histoire écrite dans la magie douloureuse de cet hiver là…..
Deux passions.
Cette histoire écrite dans la magie douloureuse de cet hiver là eut comme répercussion qu’il se mit encore à composer davantage. Sur base de ce livret, il n’arrêtait pas. Nuit et jour écrivait encore et encore des notes. Ce serait grandiose disait-il. Il se laissait emporter par son enthousiasme et son lyrisme.
Il lui faudrait de l’argent beaucoup d’argent.Louis II de Bavière grand admirateur du compositeur fut son plus grand mécène. C’était sa femme qui s’occupait de tout. De cet opéra il sortirait le meilleur celui qu’il cherchait depuis si longtemps.
Il s’enfermait des jours entiers menant à son entourage une vie infernale. Sa femme supportait tout et l’accompagnait même aux répétitions, l’écoutant avec tant d’attention. A la fin de la vie de son mari, elle prit parfois la direction de l’orchestre. Ce qui eut pour effet de susciter quelques jalousies d’abord du chef d’orchestre de l’époque ainsi que du premier violon, et des autres messieurs, tous horrifiés de voir une femme en toilette prendre la baguette.

Le bâtiment au 19ème siècle à Bayreuth
Et pourtant elle y arriva Cosima envers et contre tout. Il existait entre les époux une connivence de deux génies différents. L’un emporté par ses passions musicales, intellectuelles et féminines, l’autre par un déterminisme profond, quasi comptable, voué à une seule et unique passion, être au service de son mari et de son génie, dans un unique but de reconnaissance pour cette femme dont l’amour d’un père lui avait manqué. Ce qu’elle ne laisserai jamais paraître. Son dévouement, jusqu’à instaurer après le décès de son mari, ce fameux festival. Elle l’avait voulu unique. Il aboutit effectivement de son vivant à une avancée certaine dans l’élaboration de la compréhension de l’oeuvre de son mari. Elle laissa derrière elle un héritage actuellement vivant. Le festival de Bayreuth reste chaque année un évènement incontournable.

Salle de concert actuelle à Bayreuth
Parsifal – Prélude Acte I – Wagner.
© freesia 07-05-2013
Superbe billet , la passionnée de musique que je suis ne peut qu’applaudir merci d’avoir redonné à Cosima une place qu’elle méritait vraiment .
Bonne soirée
Bisous
Bonsoir Gisèle,
J’ai pas encore répondu aux uns et aux autres sur cet article. Oui cela m’est venu comme cela avec la phrase. J’étais plutôt partie sur Mahler, dont j’avais lu également la biographie par Françoise Giroud. Ici je l’ai également lue par elle, mais il y a pas mal d’autres éléments que j’ai trouvés sur internet et un auteur que j’aimerais beaucoup lire, quelque peu cher à l’achat pour cette biographie mais qui doit être bien plus fidèle à l’analyse de ce bout de femme et de son histoire personnelle. Un couple totalement hors du commun et qui m’a beaucoup surprise en découvrant leur train de vie entièrement sur le compte des autres et principalement de Louis II de Bavière. D’abord une fortune personnelle qui s’évapore très vite car il mène grand train, et c’est elle qui le souhaite. J’ai été vraiment surprise par l’autre côté de ce compositeur, de son épouse et de toute l’histoire. J’ai lu l’histoire de la vie d’Alma Mahler et Françoise Giroud n’est pas très fidèle dans ses sources, ayant vu un autre reportage sur Arte concernant l’épouse de cet autre compositeur. Une description qui m’a semblé un peu plus vraie. Une femme intelligente, volage, mais une grande artiste entièrement étouffée par le narcissisme de son mari et de son oeuvre. D’où la prise de position de Françoise Giroud. Elle prend l’auteur un certain parti pris légèrement féministe, ce que sachant d’elle je comprends mais n’accepte pas. Elle n’est pas restée impartiale, ceci à mon sens. Je me passionne pour les biographies de femme, et je dois dire que je n’en ai lu que très peu. Coco Chanel par le grand auteur Edmonde Charles Roux, dont j’ai aussi deux autres livres en attente comme beaucoup d’autres de femmes, telle que l’histoire de cette jeune femme tombant amoureuse d’un prince Arabe et qui finalement se noiera dans un oued en crue. C’est en deux volumes, l’histoire d’Isabelle Eberhardt. Si tu ne l’as pas lu, je te conseille Fanny Stevenson, l’épouse de Stevenson, l’auteur de Dr. Jeckyll et Mr. Hyde, etc….Une femme extraordinaire et grâce à qui Stevenson pourra vivre aussi longtemps étant de santé fragile. Une histoire passionnante que celle de cette femme, qui ne commence pas du tout avec cet écrivain. Une grande saga, très bien écrite d’ailleurs et que j’ai dévoré voilà très longtemps. Suzanne Valadon aussi etc…et je n’ai pas pris des femmes favorites de roi, ou de l’histoire de France. C’est un choix délibéré de ma part. Sauf l’histoire de Elisabeth d’Autriche que j’ai acheté à l’époque par un grand auteur Guy des Cars. Une excellente autobiographie d’après ce qui m’avait été conseillé lorsque j’habitais encore à Bruxelles. Bisous et bonne soirée, me voilà devenue intarissable sur mes bouquins lol.
C’est génial quand un couple les deux se soutiennent pour la même passion, bises.
Tu as de superbes idées Geneviève ! Tu nous fais connaître des détails que nous ne savions pas … bien là, je parle surtout pour moi … bravo à toi ! Bonne soirée ! Bisous.
merci d’avoir fait avec cette phrase le résumé d’un si grand musicien, l’histoire de son épouse chef d’orchestre, je ne savais pas
merci de ta participation
bonne soirée
bisous
Mandrine
un couple en parfaite entente et la même passion de la musique