
L’amant
Vous étiez venu de la lumière
Et mon cœur contre vous réjouit
Respirait le bonheur.
J’étais la prisonnière,
De ce feu ardent nommé désir,
Me laissait engloutir dans la rivière,
De vos yeux pour mieux me séduire.
Vos lèvres douces et chaudes
Caressaient les courbes de mon corps,
Damnaient mon âme sans effort.
Vous me punissiez de vous aimer
En restant près d’elle,
Et penser à cette femme épousée,
Ma souffrance est réelle.
Aujourd’hui je vous dis adieu,
Mon amour, mon tendre cœur,
Nous ne serons plus jamais deux.
Comme je vous aime.
Je me souviendrai de vos exigences,
De votre sourire, de mes espérances,
Adieu je ne suis plus votre reine,
Comme je vous aime.
© freesia – poésie de jeunesse 1960-1970
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Publié par filamots le 6 août 2013 dans Erotisme, Poésie, Poésies de jeunesse et tagué aimer, amant, bonheur, coeur, corps, desir, erotisme, eux, femme, feu, lèvres, prisonniere, rivière, séduire, souffrance.
À propos de filamots
Sur le fil des mots. Je rassemble pour mes enfants, les textes anciens et nouveaux ainsi que futurs que je dépose sur ce blog.
L'occasion pour moi de faire de belles rencontres virtuelles, et de m'améliorer dans l'écriture de quelques nouvelles lorsque l'inspiration est au rendez-vous. Je partage aussi ma passion pour la photographie en tant qu'amateur. Je suis autodidacte en informatique, lecture, musique, etc....
Une séparation est toujours difficile
surtout lorsqu’on a eu des moments de bonheur.
Mais il faut savoir mettre fin à l’idylle
lorsqu’une autre personne en éprouve du malheur.
Qu’importe il faut savoir savourer chaque instant
comme s’il devait être simplement le dernier
et se dire qu’hier nous étions deux amants
qui se quittent aujourd’hui sans pleurs sur un baiser.
Merci de nous ouvrir ton beau jardin secret.
Je crois que dans mon coeur, il me reste des tas de tiroirs dans lesquels j’y ai laissé de ces amours vécus où j’ai conservé que le meilleur en laissant le négatif dans les poubelles des méandres du cerveau ou de l’oubli, c’est encore mieux 🙂 Je viens de le relire, et je me souviens de cet amour là. Nous travaillions ensemble, j’étais très jeune, avant mon premier mariage. C’est cet amour là, ou pseudo amour, qui m’a fait prendre conscience que je ne pouvais pas épouser celui que j’avais choisi. J’ai donc rompu mes fiançailles un mois avant mon mariage, en avouant le tout à mon futur mari. Rien n’était possible. Hélas le destin ou peu importe le nom, en a décidé autrement. C’est à ce moment là, que je me suis vraiment retrouvée à l’intersection de deux chemins qui fut capitale pour l’avenir qui se traçait. De mon choix, je me flagelle encore alors que j’ai agi du mieux que je pouvais. Je le sais et pourtant ! Parfois j’ai envie d’écrire une histoire fantasmée, sur le chemin que je voulais suivre, mais que je n’ai pas eu le courage (c’est moi qui le dit) de prendre. Voilà pour un évènement qui fut très important et un homme au final, et à ce jour que je puis dire que je n’ai aimé qu’avec ma jeunesse et tous les rêves qui s’y rapportent. Ceux d’une jeune fille idéaliste, trop mûre pour son âge. Dans tous les mélanges des sentiments ambigus, contradictoires. Je ne donnerais cette période même pas à mon pire ennemi, tant ce fut pénible de se retrouver mariée parce que mon fiancé menaçait de se suicider. J’ai cédé, je ne voulais pas avoir sa mort sur la conscience. Il m’aimait, il était jeune. Je l’ai fait souffrir, comme lui aussi par la suite. Trois ans après, je le quittais avec deux valises à la main, laissant dans ses bras ma fille, autre chantage auquel je n’ai pas voulu céder.
Alors oui, cet amant fut un grand amour pour moi à l’époque, sublimé.
Bonjour Geneviève ,merci pour ton conseil concernant le clavier de mon ordi , mais je ne sais pas comment l’avis de tes articles et mails arrivent sur une adresse plus personnelle , en l’occurence : « adresse privée »
Je vais essayer de trouver « l’astuce » .
Amicalement.
Francine Clio
Bonjour Clio,
C’est le mail que je vois, mais invisible pour les uns et les autres. En ce qui me concerne et ce n’est qu’une supposition, c’est le mail que tu as dû entrer pour ton hébergeur personnel, si c’est le cas. Si tu souhaites que cela change, il s’agirait que tu contactes la personne qui s’occupe de ton site, ou que tu te renseignes à ce propos. Bonne fin de journée.
Amicalement aussi.
Geneviève
je t’avais mise de côté, pour pouvoir te lire, et les larmes me sont venues aux yeux, être la deuxième, être la femme de l’ombre, ne jamais savoir et surtout être certaine que cet amour ne sera éternel, mais garder dans son coeur, le rêve de cet amour.
merci de ce partage
bonne fin de journée
bisous
Mandrine
Bien chère Mandrine,
Nous avons ainsi dans notre coeur, des souvenirs tristes qui se sont transformés au cours des années en moments rendus positifs par soi-même. C’est ce qu’il est advenu de cette relation au fil des ans dans ce que j’en ai retenu. D’abord ne jamais avoir de relations avec un homme marié, il ne quittera jamais sa femme. 😀 Je dois dire que cet homme m’a beaucoup donné et beaucoup aidé lorsque j’ai eu une maladie bien mystérieuse à 31 ans. Je ne pesais plus que 47 kgs, j’ai eu une mauvaise grippe et après avoir frissonné toute une nuit dans mon lit, le lendemain, toutes mes articulations avaient gonflé et j’ai eu toutes les peines du monde à descendre de l’escalier du premier étage vers le tel qui se trouvait au rez-de-chaussée. Rien à voir avec ce poème écrit bien avant mes 30 ans.
Cet homme m’a soignée et m’a remise sur pied comme il le pouvait. Je ne le remercierai jamais assez de ce qu’il a fait pour moi à ce moment là bien précis. Le reste sont des détails très importants et la raison pour laquelle je me suis « enfuie » vers Bruxelles d’où je venais, question de survie alors que je l’aimais toujours.
Mon plus bel amour de femme dans la trentaine. Sachant que chaque amour vécu étant différent. Je n’ai plus rencontré, cette fusion, cette harmonie, dans mon cœur. Chez lui je ne puis l’affirmer, il était si différent. J’aimerais tellement le croire. Aujourd’hui je souris tranquillement et me souviens avec sérénité.
Il n’aimait plus sa femme et je pense qu’il n’aimait pas les femmes du tout. C’est un autre sujet plus psychologique. J’ai en effet été la femme de l’ombre.
L’amour vaste sujet où nous nous rencontrons bien souvent les unes et les autres 🙂 Merci d’avoir partagé ceci avec toi 🙂
Bisous.
Ps : J’ai toujours en tête le mail à t’écrire. Tu sais combien je suis longue et que je manque de concision. Je ne t’ai pas oubliée, je manque de temps et puis je fais d’autres choses, j’y pense, je dis que je vais l’écrire, puis je suis interrompue etc…etc… J’espère être comme tout le monde, j’espère. 🙂
oh! que oui tu es comme tout le monde, je ne vais pas faire une longue bafouille aujourd’hui car depuis hier je suis coincée, le sable blanc a encore eu raison de mon dos, je le sais poutant mais chaque année je pense que je vais pouvoir le fouler sans dégât, mais bon…
je t’embrasse tendrement
bonne journée
Bonjour Christine,
Merci pour ta gentille réponse. Je suis désolée que tu te sois coincée dans le sable. Zut alors. Je dois dire que le sable c’est bien juste pour se déplacer et en chaussures plates et s’installer, sinon lors de mon dernier déplacement avec les petites, il était si brûlant sous les pieds. Aïe ! Soignes-toi aussi. Tu avais une si bonne mine sur les photos de la-haut 🙂
Je t’embrasse tendrement aussi.
Geneviève
Très beau poème, c’est dur la rupture !!!
Bises
Toujours quelles que soient les manières dont cela se passe. Il me semble avoir écrit en étant jeune des textes tristes alors qu’actuellement je suis beaucoup plus dans la légèreté sensuelle et frivole, c’est plus agréable à lire 😉
Bisous à toi aussi.
Bonjour Geneviève , je ne peux résister à te dire « kel beau texte si bien ressenti dans tes expressions »
et oui « Amour interdit », enfin kon doit s’interdir parfois, ça arrive dans la vie , pas ke dans les films, je me rappelle notre conversation 😆
bizsoux et bonne journée
et juste te dire ke je laisse pas souvent de com chez toi ou autre « écrivain » tel ke Paul Andrew ki écrit superbement aussi, pour dire mes ressentis de texte car je maudis la façon de m’exprimer par écrit, je préfere l’oral même si je dois chercher mes mots mdr !!!!
Bonne nuit Dalila,
Je sais que tu préfères de vive voix, comme moi 🙂 Tu sais moi aussi je ferais des erreurs d’écriture. Alors…..à bientôt on s’appelle dès qu’on peut, je te raconterai les dernières péripéties virtuelles incompréhensibles.
Bisous à toi et à toute ta petite famille.
Magnifique ce poème, bisous, Geneviève
Merci Elisabeth, un poème, des mots…ceux-ci même s’ils sont tristes sont poétiques, ce qui n’est pas le cas en ce moment dans mon entourage. Bisous à toi et merci de ta visite.
Sous ce magnifique texte de ce beau temps de jeunesse : bonne soirée Geneviève !
Bisous.
Bonsoir Colette,
Merci, pas trop le moral, je mets de l’ordre dans mes poèmes non encore publiés 🙂 Du moins ceux-là.
J’avais commencé l’atelier pour Egedane et je ne sais plus pour comment c’est la date, je devrais aller lire un vieil article où je le demandais. Je devrais mettre les dates en widgets lol
Bisous ♥
Pour l’atelier d’Egédane, on peut publier jusqu’au jeudi midi … bonne nuit et bon jeudi … bisous.
Bonjour Colette et bon petit dej à ton réveil,
Cette fois-ci j’ai mis un widget pour les horaires 😀
Merci à toi.
Bisous
Cela pourrait faire une chanson 🙂
Merci 🙂 c’est si ancien comme poème.