Encre de Michel Denis.
Blanc – blanche
En ce dimanche
Devant la page blanche
Danse dans ma tête
Tous ces mots comme une tempête.
Blanc comme neige,
Blanc-bec
Donner carte-blanche
Tirer à blanc
Blanc de l’œil
Métal blanc
Écrire noir sur blanc
Sur ta peau blanche
Et sur tes reins qui se déhanchent
Du bout des doigts
Et de cette plume blanche
Provenant de cet oiseau
Nidifié au fond de moi
Des lettres A, M, O
Début de ce mot universel
Naturel,
Originel,
Parfois cruel, sensuel, et charnel
En suis parfois la passagère
Ou la messagère,
Remonterait à ce père sévère
Pervers.
La vie m’a fait un beau cadeau
Celui d’utiliser les mots
Pour exorciser
Ce qui a voulu être mutilé
Alors ce matin
Je frappe le tambourin
Pour rêver d’autrefois
Où la danse était ma foi
Je me sens Salomé
Toute nue sous mes voiles.
Cette fois ci un pétale
Tant de fois évoqué
Sur la toile
En parlant de fleurs
Et pour revenir à cette couleur
Qui prends sur ma page
Autant d’ampleur
Elle me prend au visage
Ce blanc qui n’est pas un mirage
Et me renvoie à mon désert
De la planète blanche
© G. Oppenhuis 21.05.2006
Mis sur ce blog le 28 mai 2010
Désolée pour l’erreur de programmation, et merci pour pour vos visites 🙂
voici de bien jolie vers
merci pour ce beaux partage
Bonsoir Mich,
Merci d’être aller fouillé de ce côté du blog 🙂
Merci pour ton appréciation et pour un écrit assez ancien, mais qui ne vient pas des poèmes de jeunesse.
Bisous.