Rossetto Michele

Retour

Sur le pont, je voyais la mer,

Seules la lune et les étoiles m’éclairaient.

Dans les vagues apparu le visage de ma mère

Encore quelques heures nous séparaient.

Bientôt, je pus la tenir dans mes bras

Moi qui tous les soirs pensais à elle,

En cet instant si doux et si grave,

En ce moment, elle me paraissait plus belle.

La lune éclairait son doux visage,

Ses yeux plein de larmes me souriaient.

Je laissais derrière moi quais, rivages

Pour rester près d’elle à jamais.

Qu’il faisait bon de retrouver son foyer,

Qu’on avait laissé avec angoisse,

Qu’il faisait bon après tant d’années,

De regarder ceux qui passent.

 

Années 1960-1970

 

Illustration : Rossetto Michele

À propos de filamots

Sur le fil des mots. Je rassemble pour mes enfants, les textes anciens et nouveaux ainsi que futurs que je dépose sur ce blog. L'occasion pour moi de faire de belles rencontres virtuelles, et de m'améliorer dans l'écriture de quelques nouvelles lorsque l'inspiration est au rendez-vous. Je partage aussi ma passion pour la photographie en tant qu'amateur. Je suis autodidacte en informatique, lecture, musique, etc....

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  1. cathy dit :

    Bonsoir, je vous remercie pour votre message. Je visite votre blog rempli de mots divers notamment ce poème et cette peinture que j’apprécie particulièrement. A bientôt. Cathy

  2. cronin dit :

    Bonsoir Filamots,

    Il est très beau ce poème ! Retrouver une mère, voir son visage à la surface des flots, et la tenir dans ses bras… nous nous devons de faire ce geste là… tant que nous vivons… dire combien nous l’aimons, la lune, mystère… une part de nous même mon amie, qui se reflète à la surface des eaux…il est beau ce poème… belle écriture mon amie ! J’aime beaucoup…Reçois ma rose ! je mets l’URL de mon image ! Bisous belle et douce soirée à toi. Corinne (Cronin)

    Image Hosted by ImageShack.us

    • filamots dit :

      Merci Corinne pour ton passage et ton commentaire. En plus tu as essayé, j’ai essayé et c’est réussi. Super !!! Je suis contente de pouvoir ainsi alimenter tes réponses grâce aux jolies roses que tu joins sur ton blog ou dans tes réponses.
      Merci pour cette belle image.
      Bisous.

  3. Drenagoram dit :

    Un Retour en Arrière ,
    Sur des Vagues en Sillage ,
    Une Perte de Repères ,
    Un Moment de Naufrage ,
    M’avait fait quitter Mère ,
    Pour un Temps Prendre le Large ,
    Mais le Souvenir des Bras ,
    La Chaleur d’un Corps Sage ,
    Les Reflets d’une Joie ,
    Lors d’un Enfantillage ,
    Me ramène à bon Port ,
    j’ai finit mon Voyage ,
    Je le sais Mère est D’Or ,
    Et moi son Coquillage.
    NéO~

    • filamots dit :

      NeO, ta comparaison avec la mère et le coquillage, tel un ancrage au port ? Tes mots sont très beaux. Une autre illustration en mots et en poésies à cet écrit. Je commence enfin à m’habituer à ton style 🙂 Finalement très simple. 🙂
      Merci pour ton commentaire.

  4. Nathalie dit :

    Nos mamans, on les garde toujours dans notre coeurs…

    • filamots dit :

      C’est un poème totalement inventé Nathalie.
      Je me souviens qu’un jour j’avais imaginé un fils rentrant à la maison chez lui.
      Lorsque j’ai relu ce texte, avant de le poster, je me suis dit en tant que femme : Ah inconscient, comme ce poème aujourd’hui me parle. Les rapports entre mère et fille pas toujours faciles.
      Il n’en reste pas moins que je n’ai pas voulu me censurer sur cet écrit, puisqu’il représente un extrait de mon adolescence.
      Bisous Nathalie.

Merciii ! C'est gentil d'y avoir pensé.

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