Retour
Sur le pont, je voyais la mer,
Seules la lune et les étoiles m’éclairaient.
Dans les vagues apparu le visage de ma mère
Encore quelques heures nous séparaient.
…
Bientôt, je pus la tenir dans mes bras
Moi qui tous les soirs pensais à elle,
En cet instant si doux et si grave,
En ce moment, elle me paraissait plus belle.
…
La lune éclairait son doux visage,
Ses yeux plein de larmes me souriaient.
Je laissais derrière moi quais, rivages
Pour rester près d’elle à jamais.
…
Qu’il faisait bon de retrouver son foyer,
Qu’on avait laissé avec angoisse,
Qu’il faisait bon après tant d’années,
De regarder ceux qui passent.
Années 1960-1970
Bonsoir, je vous remercie pour votre message. Je visite votre blog rempli de mots divers notamment ce poème et cette peinture que j’apprécie particulièrement. A bientôt. Cathy
Merci pour votre passage Cathy 🙂
Votre blog est très agréable à visiter également.
Amitiés.
Bonsoir Filamots,
Il est très beau ce poème ! Retrouver une mère, voir son visage à la surface des flots, et la tenir dans ses bras… nous nous devons de faire ce geste là… tant que nous vivons… dire combien nous l’aimons, la lune, mystère… une part de nous même mon amie, qui se reflète à la surface des eaux…il est beau ce poème… belle écriture mon amie ! J’aime beaucoup…Reçois ma rose ! je mets l’URL de mon image ! Bisous belle et douce soirée à toi. Corinne (Cronin)
Merci Corinne pour ton passage et ton commentaire. En plus tu as essayé, j’ai essayé et c’est réussi. Super !!! Je suis contente de pouvoir ainsi alimenter tes réponses grâce aux jolies roses que tu joins sur ton blog ou dans tes réponses.
Merci pour cette belle image.
Bisous.
Un Retour en Arrière ,
Sur des Vagues en Sillage ,
Une Perte de Repères ,
Un Moment de Naufrage ,
M’avait fait quitter Mère ,
Pour un Temps Prendre le Large ,
Mais le Souvenir des Bras ,
La Chaleur d’un Corps Sage ,
Les Reflets d’une Joie ,
Lors d’un Enfantillage ,
Me ramène à bon Port ,
j’ai finit mon Voyage ,
Je le sais Mère est D’Or ,
Et moi son Coquillage.
NéO~
NeO, ta comparaison avec la mère et le coquillage, tel un ancrage au port ? Tes mots sont très beaux. Une autre illustration en mots et en poésies à cet écrit. Je commence enfin à m’habituer à ton style 🙂 Finalement très simple. 🙂
Merci pour ton commentaire.
Merci à Toi ,
Je ne Fais que Revenir ,
Sur les Plages de Tes Mots ,
Un Ressac en Souvenirs ,
Tel une Vague en Echo ,
De Retour ici bas .
NéO~
Comme quoi les feuillages NéO peuvent apporter du réconfort à un arbre dans la tempête.
Nos mamans, on les garde toujours dans notre coeurs…
C’est un poème totalement inventé Nathalie.
Je me souviens qu’un jour j’avais imaginé un fils rentrant à la maison chez lui.
Lorsque j’ai relu ce texte, avant de le poster, je me suis dit en tant que femme : Ah inconscient, comme ce poème aujourd’hui me parle. Les rapports entre mère et fille pas toujours faciles.
Il n’en reste pas moins que je n’ai pas voulu me censurer sur cet écrit, puisqu’il représente un extrait de mon adolescence.
Bisous Nathalie.